L’auto-archivage en France: deux exemples de politiques différentes et leurs résultats | Self-archiving in France: two examples of different policies and their results | Auto-arquivamento na França: dois exemplos de políticas diferentes e seus resultados
Autor(a) principal: | |
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Data de Publicação: | 2008 |
Tipo de documento: | Artigo |
Idioma: | por |
Título da fonte: | Liinc em Revista |
Texto Completo: | http://revista.ibict.br/liinc/article/view/3174 |
Resumo: | Résumé Les premières archives ouvertes se sont développées en France, en 2002 avec le logiciel E-Prints. Dans ce même temps une archive centralisée, à vocation nationale (HAL)1 a été mise en place par le CNRS. En 2006, la plupart des institutions de recherche française ont adhéré au projet HAL et se sont engagées à participer au développement de cette archive en signant un « protocole d’accord ». Presque au même moment, en 2005, un organisme de recherche l’’Ifremer a mis en place une archive institutionnelle (Archimer)2 indépendamment de HAL. Nous avons comparé le développement de HAL et celui d’Archimer. Les résultats montrent que la politique de l’Ifremer permet de mettre en Libre Accès (LA) 80% la production « majeure » de l’organisme. HAL qui n’a pas été accompagnée de mesures fortes ne met en LA qu’environ 10% de la production française. Les moyens mis par l’Ifremer (financement de postes dédiés à l’autoarchivage) ne peuvent sans doute pas être pris par toutes les institutions de recherche françaises mais celles-ci peuvent exiger que leurs chercheurs déposent eux-mêmes leurs documents dans une archive -les études d’Arthur Sale ayant montré que l’obligation de dépôt est l’élément essentiel de la réussite d’une archive. L’Association des Universités Européennes (UEA) qui a vu tout l’intérêt de cette obligation pour le chercheur et pour son organisme, soutient cette démarche. Cette obligation a déjà été adoptée par plusieurs institutions de recherche dans le monde (entre autres Harvard, Southampton, le CERN et un laboratoire du CNRS) tout comme 27 fondations qui subventionnent la recherche (parmi lesquelles les NIH, l’ECR et les RCUK). Le Libre Accès permet une meilleure utilisation de la recherche et augmente son impact. Les universités françaises et les organismes de recherche pour tirer profit de tous ces avantages, doivent maintenant obliger le dépôt de leur production. Mots-clés Libre Accès, LA, Auto-archivage, Politique de la recherche, Obligation d’autoarchiver, Production de la rechercheAbstract In France, the first Institutional Repositories (IRs) were set up in 2002, using the EPrints software. At the same time, a centralized repository was organized by CNRS, a French multidisciplinary research institute, for the deposit of all French research output. In 2006, most of the French scientific and scholarly research organisations signed a “Protocol of Agreement” to collaborate in the development of this national archive, HAL. Independently, the Ifremer Research Institute launched its own IR (Archimer) in 2005. We have compared the development of HAL and Archimer. Our results show that Ifremer’s policy of self-archiving has resulted in 80% of its research output being made Open Access (OA). In the same time interval, HAL, lacking a self-archiving mandate, had only 10% of its target research output deposited. Ifremer’s specific implementation of its mandate (a staff dedicated to self-archiving) is probably not affordable for most French research institutions but its self-archiving mandate itself is, and Arthur Sale’s comparative studies in Australia have shown that the essential element is the mandate itself. The European Universities Association, mindful of the benefits of mandating OA, has recommended self-archiving mandates for its 791 universities. Self-archiving mandates have already been adopted by 22 universities and research institutions worldwide (including Harvard, Southampton, CERN, and one CNRS research laboratory) as well as 22 research funding agencies (including NIH, ERC, & RCUK). OA maximizes research usage and impact. It is time for each of the universities and research institutions of France to adopt their own OA selfarchiving mandates.Keywords Open Access, OA, Self-archiving, Research policy, OA Mandates, Research ProductivityResumo: Os primeiros arquivos abertos foram desenvolvidos na França em 2002 com o programa E-prints. Ao mesmo tempo, um arquivo centralizado nacional (HAL) foi criado pelo CNRS, instituto francês multidisciplinar de pesquisa científica, como repositório de toda a produção científica francesa. Em 2006, a maioria das instituições de pesquisa francesas assinou um Protocolo de Acordo comprometendo-se a participar da iniciativa. Pouco antes, o Instituto Ifremer havia implementado um repositório institucional (Archimer), independentemente do HAL. Neste estudo, comparou-se o desenvolvimento de HAL e do Archimer. Os resultados mostram que a política de auto-arquivamento do Ifremer resultou no Acesso Livre de 80% de sua produção. No mesmo período, na ausência de um sistema de auto-arquivamento, o HAL disponibilizou apenas 10% da produção francesa em Acesso Livre. Os meios implementados pelo Ifremer (com pessoal exclusivamente dedicado ao auto-arquivamento) certamente não são financeiramente accessíveis à maioria das instituições francesas de pesquisa, mas seu mandado de auto-arquivamento é, e os estudos de Arthur Sale mostram que esse mandado é o fator essencial do sucesso de um arquivo. A Associação das Universidades Européias, sabedora dos benefícios da obrigatoriedade do AL, recomendou mandados de auto-arquivamento a suas 791 universidades. Mandados de auto-arquivamento já foram implementados por 22 universidades e institutos de pesquisa no mundo (incluindo Harvard, Southampton, CERN, e um laboratório do CNRS), além de 22 agências de fomento (incluindo NIH, ERC e RCUK). Constata-se que o Acesso Livre maximiza o uso e o impacto de resultados de pesquisa. Já é hora de as universidades e institutos franceses adotarem seus próprios mandados de auto-arquivamento. Palavras-chave Acesso Livre, AL, auto-arquivamento, política de pesquisa, obrigação de autoarquivamento,produção de pesquisa |
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Nous avons comparé le développement de HAL et celui d’Archimer. Les résultats montrent que la politique de l’Ifremer permet de mettre en Libre Accès (LA) 80% la production « majeure » de l’organisme. HAL qui n’a pas été accompagnée de mesures fortes ne met en LA qu’environ 10% de la production française. Les moyens mis par l’Ifremer (financement de postes dédiés à l’autoarchivage) ne peuvent sans doute pas être pris par toutes les institutions de recherche françaises mais celles-ci peuvent exiger que leurs chercheurs déposent eux-mêmes leurs documents dans une archive -les études d’Arthur Sale ayant montré que l’obligation de dépôt est l’élément essentiel de la réussite d’une archive. L’Association des Universités Européennes (UEA) qui a vu tout l’intérêt de cette obligation pour le chercheur et pour son organisme, soutient cette démarche. Cette obligation a déjà été adoptée par plusieurs institutions de recherche dans le monde (entre autres Harvard, Southampton, le CERN et un laboratoire du CNRS) tout comme 27 fondations qui subventionnent la recherche (parmi lesquelles les NIH, l’ECR et les RCUK). Le Libre Accès permet une meilleure utilisation de la recherche et augmente son impact. Les universités françaises et les organismes de recherche pour tirer profit de tous ces avantages, doivent maintenant obliger le dépôt de leur production. Mots-clés Libre Accès, LA, Auto-archivage, Politique de la recherche, Obligation d’autoarchiver, Production de la rechercheAbstract In France, the first Institutional Repositories (IRs) were set up in 2002, using the EPrints software. At the same time, a centralized repository was organized by CNRS, a French multidisciplinary research institute, for the deposit of all French research output. In 2006, most of the French scientific and scholarly research organisations signed a “Protocol of Agreement” to collaborate in the development of this national archive, HAL. Independently, the Ifremer Research Institute launched its own IR (Archimer) in 2005. We have compared the development of HAL and Archimer. Our results show that Ifremer’s policy of self-archiving has resulted in 80% of its research output being made Open Access (OA). In the same time interval, HAL, lacking a self-archiving mandate, had only 10% of its target research output deposited. Ifremer’s specific implementation of its mandate (a staff dedicated to self-archiving) is probably not affordable for most French research institutions but its self-archiving mandate itself is, and Arthur Sale’s comparative studies in Australia have shown that the essential element is the mandate itself. The European Universities Association, mindful of the benefits of mandating OA, has recommended self-archiving mandates for its 791 universities. Self-archiving mandates have already been adopted by 22 universities and research institutions worldwide (including Harvard, Southampton, CERN, and one CNRS research laboratory) as well as 22 research funding agencies (including NIH, ERC, & RCUK). OA maximizes research usage and impact. It is time for each of the universities and research institutions of France to adopt their own OA selfarchiving mandates.Keywords Open Access, OA, Self-archiving, Research policy, OA Mandates, Research ProductivityResumo: Os primeiros arquivos abertos foram desenvolvidos na França em 2002 com o programa E-prints. Ao mesmo tempo, um arquivo centralizado nacional (HAL) foi criado pelo CNRS, instituto francês multidisciplinar de pesquisa científica, como repositório de toda a produção científica francesa. Em 2006, a maioria das instituições de pesquisa francesas assinou um Protocolo de Acordo comprometendo-se a participar da iniciativa. Pouco antes, o Instituto Ifremer havia implementado um repositório institucional (Archimer), independentemente do HAL. Neste estudo, comparou-se o desenvolvimento de HAL e do Archimer. Os resultados mostram que a política de auto-arquivamento do Ifremer resultou no Acesso Livre de 80% de sua produção. No mesmo período, na ausência de um sistema de auto-arquivamento, o HAL disponibilizou apenas 10% da produção francesa em Acesso Livre. Os meios implementados pelo Ifremer (com pessoal exclusivamente dedicado ao auto-arquivamento) certamente não são financeiramente accessíveis à maioria das instituições francesas de pesquisa, mas seu mandado de auto-arquivamento é, e os estudos de Arthur Sale mostram que esse mandado é o fator essencial do sucesso de um arquivo. A Associação das Universidades Européias, sabedora dos benefícios da obrigatoriedade do AL, recomendou mandados de auto-arquivamento a suas 791 universidades. Mandados de auto-arquivamento já foram implementados por 22 universidades e institutos de pesquisa no mundo (incluindo Harvard, Southampton, CERN, e um laboratório do CNRS), além de 22 agências de fomento (incluindo NIH, ERC e RCUK). Constata-se que o Acesso Livre maximiza o uso e o impacto de resultados de pesquisa. Já é hora de as universidades e institutos franceses adotarem seus próprios mandados de auto-arquivamento. Palavras-chave Acesso Livre, AL, auto-arquivamento, política de pesquisa, obrigação de autoarquivamento,produção de pesquisaInstituto Brasileiro de Informação em Ciência e Tecnologia (Ibict)2008-09-19info:eu-repo/semantics/articleinfo:eu-repo/semantics/publishedVersionapplication/pdfhttp://revista.ibict.br/liinc/article/view/317410.18617/liinc.v4i2.280Liinc em Revista; Vol. 4 No. 2 (2008): Open Access: a New Paradigm for Scientific CommunicationLiinc em Revista; Vol. 4 Núm. 2 (2008): Acesso Livre: um novo paradigma para a comunicação científicaLiinc em Revista; v. 4 n. 2 (2008): Acesso Livre: um novo paradigma para a comunicação científica1808-3536reponame:Liinc em Revistainstname:Instituto Brasileiro de Informação Ciência e Tecnologia (IBICT)instacron:IBICTporhttp://revista.ibict.br/liinc/article/view/3174/2839Bosc, Heleneinfo:eu-repo/semantics/openAccess2021-05-27T11:32:21Zoai:ojs.revista.ibict.br:article/3174Revistahttp://revista.ibict.br/liincPUBhttp://revista.ibict.br/liinc/oai1808-35361808-3536opendoar:null2021-05-27 11:32:23.211Liinc em Revista - Instituto Brasileiro de Informação Ciência e Tecnologia (IBICT)false |
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Résumé Les premières archives ouvertes se sont développées en France, en 2002 avec le logiciel E-Prints. Dans ce même temps une archive centralisée, à vocation nationale (HAL)1 a été mise en place par le CNRS. En 2006, la plupart des institutions de recherche française ont adhéré au projet HAL et se sont engagées à participer au développement de cette archive en signant un « protocole d’accord ». Presque au même moment, en 2005, un organisme de recherche l’’Ifremer a mis en place une archive institutionnelle (Archimer)2 indépendamment de HAL. Nous avons comparé le développement de HAL et celui d’Archimer. Les résultats montrent que la politique de l’Ifremer permet de mettre en Libre Accès (LA) 80% la production « majeure » de l’organisme. HAL qui n’a pas été accompagnée de mesures fortes ne met en LA qu’environ 10% de la production française. Les moyens mis par l’Ifremer (financement de postes dédiés à l’autoarchivage) ne peuvent sans doute pas être pris par toutes les institutions de recherche françaises mais celles-ci peuvent exiger que leurs chercheurs déposent eux-mêmes leurs documents dans une archive -les études d’Arthur Sale ayant montré que l’obligation de dépôt est l’élément essentiel de la réussite d’une archive. L’Association des Universités Européennes (UEA) qui a vu tout l’intérêt de cette obligation pour le chercheur et pour son organisme, soutient cette démarche. Cette obligation a déjà été adoptée par plusieurs institutions de recherche dans le monde (entre autres Harvard, Southampton, le CERN et un laboratoire du CNRS) tout comme 27 fondations qui subventionnent la recherche (parmi lesquelles les NIH, l’ECR et les RCUK). Le Libre Accès permet une meilleure utilisation de la recherche et augmente son impact. Les universités françaises et les organismes de recherche pour tirer profit de tous ces avantages, doivent maintenant obliger le dépôt de leur production. Mots-clés Libre Accès, LA, Auto-archivage, Politique de la recherche, Obligation d’autoarchiver, Production de la rechercheAbstract In France, the first Institutional Repositories (IRs) were set up in 2002, using the EPrints software. At the same time, a centralized repository was organized by CNRS, a French multidisciplinary research institute, for the deposit of all French research output. In 2006, most of the French scientific and scholarly research organisations signed a “Protocol of Agreement” to collaborate in the development of this national archive, HAL. Independently, the Ifremer Research Institute launched its own IR (Archimer) in 2005. We have compared the development of HAL and Archimer. Our results show that Ifremer’s policy of self-archiving has resulted in 80% of its research output being made Open Access (OA). In the same time interval, HAL, lacking a self-archiving mandate, had only 10% of its target research output deposited. Ifremer’s specific implementation of its mandate (a staff dedicated to self-archiving) is probably not affordable for most French research institutions but its self-archiving mandate itself is, and Arthur Sale’s comparative studies in Australia have shown that the essential element is the mandate itself. The European Universities Association, mindful of the benefits of mandating OA, has recommended self-archiving mandates for its 791 universities. Self-archiving mandates have already been adopted by 22 universities and research institutions worldwide (including Harvard, Southampton, CERN, and one CNRS research laboratory) as well as 22 research funding agencies (including NIH, ERC, & RCUK). OA maximizes research usage and impact. It is time for each of the universities and research institutions of France to adopt their own OA selfarchiving mandates.Keywords Open Access, OA, Self-archiving, Research policy, OA Mandates, Research ProductivityResumo: Os primeiros arquivos abertos foram desenvolvidos na França em 2002 com o programa E-prints. Ao mesmo tempo, um arquivo centralizado nacional (HAL) foi criado pelo CNRS, instituto francês multidisciplinar de pesquisa científica, como repositório de toda a produção científica francesa. Em 2006, a maioria das instituições de pesquisa francesas assinou um Protocolo de Acordo comprometendo-se a participar da iniciativa. Pouco antes, o Instituto Ifremer havia implementado um repositório institucional (Archimer), independentemente do HAL. Neste estudo, comparou-se o desenvolvimento de HAL e do Archimer. Os resultados mostram que a política de auto-arquivamento do Ifremer resultou no Acesso Livre de 80% de sua produção. No mesmo período, na ausência de um sistema de auto-arquivamento, o HAL disponibilizou apenas 10% da produção francesa em Acesso Livre. Os meios implementados pelo Ifremer (com pessoal exclusivamente dedicado ao auto-arquivamento) certamente não são financeiramente accessíveis à maioria das instituições francesas de pesquisa, mas seu mandado de auto-arquivamento é, e os estudos de Arthur Sale mostram que esse mandado é o fator essencial do sucesso de um arquivo. A Associação das Universidades Européias, sabedora dos benefícios da obrigatoriedade do AL, recomendou mandados de auto-arquivamento a suas 791 universidades. Mandados de auto-arquivamento já foram implementados por 22 universidades e institutos de pesquisa no mundo (incluindo Harvard, Southampton, CERN, e um laboratório do CNRS), além de 22 agências de fomento (incluindo NIH, ERC e RCUK). Constata-se que o Acesso Livre maximiza o uso e o impacto de resultados de pesquisa. 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Résumé Les premières archives ouvertes se sont développées en France, en 2002 avec le logiciel E-Prints. Dans ce même temps une archive centralisée, à vocation nationale (HAL)1 a été mise en place par le CNRS. En 2006, la plupart des institutions de recherche française ont adhéré au projet HAL et se sont engagées à participer au développement de cette archive en signant un « protocole d’accord ». Presque au même moment, en 2005, un organisme de recherche l’’Ifremer a mis en place une archive institutionnelle (Archimer)2 indépendamment de HAL. Nous avons comparé le développement de HAL et celui d’Archimer. Les résultats montrent que la politique de l’Ifremer permet de mettre en Libre Accès (LA) 80% la production « majeure » de l’organisme. HAL qui n’a pas été accompagnée de mesures fortes ne met en LA qu’environ 10% de la production française. Les moyens mis par l’Ifremer (financement de postes dédiés à l’autoarchivage) ne peuvent sans doute pas être pris par toutes les institutions de recherche françaises mais celles-ci peuvent exiger que leurs chercheurs déposent eux-mêmes leurs documents dans une archive -les études d’Arthur Sale ayant montré que l’obligation de dépôt est l’élément essentiel de la réussite d’une archive. L’Association des Universités Européennes (UEA) qui a vu tout l’intérêt de cette obligation pour le chercheur et pour son organisme, soutient cette démarche. Cette obligation a déjà été adoptée par plusieurs institutions de recherche dans le monde (entre autres Harvard, Southampton, le CERN et un laboratoire du CNRS) tout comme 27 fondations qui subventionnent la recherche (parmi lesquelles les NIH, l’ECR et les RCUK). Le Libre Accès permet une meilleure utilisation de la recherche et augmente son impact. Les universités françaises et les organismes de recherche pour tirer profit de tous ces avantages, doivent maintenant obliger le dépôt de leur production. Mots-clés Libre Accès, LA, Auto-archivage, Politique de la recherche, Obligation d’autoarchiver, Production de la rechercheAbstract In France, the first Institutional Repositories (IRs) were set up in 2002, using the EPrints software. At the same time, a centralized repository was organized by CNRS, a French multidisciplinary research institute, for the deposit of all French research output. In 2006, most of the French scientific and scholarly research organisations signed a “Protocol of Agreement” to collaborate in the development of this national archive, HAL. Independently, the Ifremer Research Institute launched its own IR (Archimer) in 2005. We have compared the development of HAL and Archimer. Our results show that Ifremer’s policy of self-archiving has resulted in 80% of its research output being made Open Access (OA). In the same time interval, HAL, lacking a self-archiving mandate, had only 10% of its target research output deposited. Ifremer’s specific implementation of its mandate (a staff dedicated to self-archiving) is probably not affordable for most French research institutions but its self-archiving mandate itself is, and Arthur Sale’s comparative studies in Australia have shown that the essential element is the mandate itself. The European Universities Association, mindful of the benefits of mandating OA, has recommended self-archiving mandates for its 791 universities. Self-archiving mandates have already been adopted by 22 universities and research institutions worldwide (including Harvard, Southampton, CERN, and one CNRS research laboratory) as well as 22 research funding agencies (including NIH, ERC, & RCUK). OA maximizes research usage and impact. It is time for each of the universities and research institutions of France to adopt their own OA selfarchiving mandates.Keywords Open Access, OA, Self-archiving, Research policy, OA Mandates, Research ProductivityResumo: Os primeiros arquivos abertos foram desenvolvidos na França em 2002 com o programa E-prints. Ao mesmo tempo, um arquivo centralizado nacional (HAL) foi criado pelo CNRS, instituto francês multidisciplinar de pesquisa científica, como repositório de toda a produção científica francesa. Em 2006, a maioria das instituições de pesquisa francesas assinou um Protocolo de Acordo comprometendo-se a participar da iniciativa. Pouco antes, o Instituto Ifremer havia implementado um repositório institucional (Archimer), independentemente do HAL. Neste estudo, comparou-se o desenvolvimento de HAL e do Archimer. Os resultados mostram que a política de auto-arquivamento do Ifremer resultou no Acesso Livre de 80% de sua produção. No mesmo período, na ausência de um sistema de auto-arquivamento, o HAL disponibilizou apenas 10% da produção francesa em Acesso Livre. Os meios implementados pelo Ifremer (com pessoal exclusivamente dedicado ao auto-arquivamento) certamente não são financeiramente accessíveis à maioria das instituições francesas de pesquisa, mas seu mandado de auto-arquivamento é, e os estudos de Arthur Sale mostram que esse mandado é o fator essencial do sucesso de um arquivo. A Associação das Universidades Européias, sabedora dos benefícios da obrigatoriedade do AL, recomendou mandados de auto-arquivamento a suas 791 universidades. Mandados de auto-arquivamento já foram implementados por 22 universidades e institutos de pesquisa no mundo (incluindo Harvard, Southampton, CERN, e um laboratório do CNRS), além de 22 agências de fomento (incluindo NIH, ERC e RCUK). Constata-se que o Acesso Livre maximiza o uso e o impacto de resultados de pesquisa. 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