Les multinationales au Cameroun au lendemain des indépendences: cas de la SOSUCAM de 1964 à nos jours

• Autor(a) principal: Guiawa, Rose Timeu
• Data de Publicação: 2021
• Tipo de documento: Dissertação
• Idioma: fra
• Título da fonte: Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos)
• Texto Completo: http://hdl.handle.net/10174/31213
• topic: Multinationales; Indépendance; Sosucam; Cameroun; Patrimoine

Before the 1960s, when Cameroon gained independence, the country did not yet have a well-structured industrial system. It is through thephenomenon of decolonization that several treaties and conventions will beput inplace with the colon in order togrow the economic sector of the country. Hence the birth of several industrial structures such as CIMENCAM, SODECOTON, SOCAPALM, SOSUCAM which is the practical case of our work. From this period, several multinationals will come to invest in Cameroon, making this territory a new ground for the conquest of markets, new outlets, a market more or less virgin dominate .... Thus, this date marks the declic of the installation of multi-nationals from several countries on the territory. The international actors have played a great role in the establishment of Cameroon's economic development. Through history, it is easy to understand that several policies were set up tofacilitate the arrival and integration of multinational firms in thispart of the world. The forms and sectors of investment are diverse and varied. The social and economic impacts of theirpresence are quite remarkable, bothpositively and negatively, hence the title of this chapter : Multinationals in Cameroonfrom 1960 to the present; Les multinationales au cameroun au lendemain des indo!pendances :cas de la SOSUCAM de 1964 a nos jours Introduction: Le Carneroun est un pays deI'Afrique centrale avec environs 25 millions d'habitants en 2018, c'est un pays a revenu intermediaire de la categorie inferieure35• Frontalier avec la Republique centrafricaine (RCA), le Tchad, le Gabon, le Nigeria et enfin la Guinee equatoriale, iia deux langues officielles qui sont :I'anglais et le franais. Avant le contact avecI'exterieur, le peuple africain et particulierement Jes Carnerounais, n'avait pas un aspect economique capitaliste bien pense, ce type d'economie ne faisait pas encore partie de leur preoccupation majeure mais juste l'economie de subsistance car pour eux, ii fallait d'abord construire des societes durables pouvant Jes proteger contre des intemperies de la nature. Ce peuple avait un systeme economique tres reduite et beaucoup plus cantonner sur I'assurance de la subsistance des personnes. Il organisait « la production et la circulation des biens principalement sur ce que certains auteurs a l'exemple de Sarr appellent la base des liens sociaux.36» Le contact avec l'exterieur via Jes echanges commerciaux commencera a changer la donne. La convoitise du continent Africain tout entier laissera place a la colonisation qui va bouleverser grandement la conjoncture economique des populations. C'est ainsi, qu'au lendemain des independances, le Carneroun va heriter de!'heritage coloniale quijusqu'ici sera controle par l'ancienne metropole de gre ou de force mais de maniere voilee. La penetration economique par le biais des accords de celles-ci va mener a l'instauration d'une dependance structurelle interne et un eparpillement du modele institutionnelle occidental plus precisement de la France et de d'autres pays. C'est done a l'issu de tout ceci que, le monopole de!'institution s'installe au detriment de lacreativite et des innovations. Bien que la situation economique a l'heure actuelle soit fragile, le Carneroun pourrait 6tre la principale economie de la CEMAC.37 Seulement, le dynarnisme des industries et entreprises multinationales malgre certains problemes non negligeables ont un impact assez considerable. Au regard de cette aide, ce pays s'est donne pour objectif en 2035 d'atteindre la categorie economique a revenu intermediaire de palier superieure et ceci avec I'aide des multinationales.