Poder, resistência e verdade nos romances abolicionistas Úrsula, de Maria Firmina dos Reis, e a Escrava Isaura, de Bernardo Guimarães

• Autor(a) principal: Rio, Ana Carla Carneiro
• Data de Publicação: 2020
• Tipo de documento: Tese
• Idioma: por
• Título da fonte: Repositório Institucional da UFG
• Texto Completo: http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/11021
• topic: Maria Firmina dos Reis; Bernardo Guimarães; Michel Foucault; Poder; Romance abolicionista; Maria Firmina dos Reis; Bernardo Guimarães; Puissance; Romance abolitionniste; LINGUISTICA, LETRAS E ARTES::LINGUISTICA

Cette thèse vise à analyser et décrire l'intersection entre le pouvoir, la résistance et la vérité, avec un œil attentif sur le discours chrétien basé sur des coupures faites à partir de scènes énonciatives produites dans les récits littéraires Úrsula, par Maria Firmina dos Reis, publiée dans Maranhão, en 1859 et A Escrava Isaura, de Bernardo Guimarães, publié à Rio de Janeiro, en 1874. Comme support théorique et méthodologique, nous avons opté pour les postulats de l'analyse du discours français (AD), en dialogue avec les propositions conceptuelles de Michel Foucault, en particulier le concept de résistance, pour discuter des relations de pouvoir et de vérité autour des déclarations sur l'abolition et le mandonisme patriarcal, en se concentrant sur les discours des personnages et des narrateurs. La notion de devenir, proposée par Gilles Deleuze et Félix Guattari, s'ajoute aux concepts de Foucault, puisque nous traitons le langage littéraire comme un champ de connaissance dans lequel il n'y a pas de limitation de sens, car nous comprenons l'auteur comme un «entre-lieux» dans le discours, qui est une stratégie d'analyse qui nous conduit à parcourir l'ensemble des énoncés qui s'appuient sur le même système de formation, donc la formation discursive. Pour ce travail, les voix des personnages et / ou des narrateurs des deux romans seront essentielles pour comprendre les régimes de vérité énoncés dans les romans, sur la base d'une analyse du discours de Foucault, comme il est montré comme une possibilité de réfléchir sur le sujet et les mailles de pouvoir qui se présentent dans l'ordre de la résistance. Cette discussion du pouvoir est nécessaire pour réfléchir aux façons dont le pouvoir subordonné est organisé et quelles «vérités» impliquent les paroles d'une situation donnée; comment les sujets s'y reconnaissent, car c'est dans la relation entre pouvoir, résistance et vérité que l'individu devient sujet. Les romans susmentionnés ont été produits sous l'égide de l'esclavage, tous deux présentent des thèmes à caractère abolitionniste et soulignent le rôle subalterne des femmes dans la société. Pour le développement des analyses, la méthode adoptée cherche chez Michel Foucault un tournant entre l'archéologie et la généalogie, donc une méthode archéo-généalogique, c'est-à-dire de réfléchir sur la question du pouvoir, dans sa «microphysique», relative à la constitution du savoir , de la production de discours de vérité. Nous ne sommes pas intéressés à comparer les romans pour établir un «vrai dicton» au détriment des autres, mais à analyser de véritables régimes d'œuvres à thèmes abolitionnistes dans lesquels l'un est canonique L'esclave Isaura et l'autre est en marge du canon d'Ursula, car la vérité ne existe sans pouvoir.