Jacques Derrida e a ética: desconstrução como justiça
Autor(a) principal: | |
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Data de Publicação: | 2016 |
Tipo de documento: | Tese |
Idioma: | por |
Título da fonte: | Repositório Institucional da UFMG |
Texto Completo: | http://hdl.handle.net/1843/BUBD-ADCQMH |
Resumo: | Cette thèse examine le geste de pensée proposé par le travail philosophique de Jacques Derrida: la déconstruction. Elle se propose de montrer le contenu irrémédiablement éthique de la déconstruction et de la comprendre à partir de ce qui ne peut être un objet de déconstruction: la justice. Le lien entre l'éthique et la déconstruction, peut-être dissimulé par le refus de Derrida dinsérer son travail dans une méthode ou une discipline du corpus philosophique, a été explorée par Bernardo, Bensussan, Badleh, Critchley, Rogozinski, Duque-Estrada, Haddock-Lobo, Milesi, Llored, Potestà. Cette thèse veut montrer que la déconstruction ouvre une éthique de l'écriture définie comme espace à la fois éloigné de léthique comme discipline et portant toujours guidé par une relation avec la justice. Une éthique de la déconstruction est fortement hanté par la proximité théorique de Derrida avec Emmanuel Levinas, qui concerne un idiome philosophique et une réponse à la tradition, ainsi qu'une double dette: lhéritage hénoménologique-ontologique (et ses lacunes par rapport aux questions éthiques) et la «réponse» elle-même (la responsabilité d'une forme de devoir, en tant que justice antérieure au droit). Cette proximité, cepandant, ne diminue pas le caractère éthique inaugurale de la déconstruction: Derrida commence avec un traumatisme éthique lévinassien mais il emprunte ensuit un autre itinéraire, guidé par la pensée de tout autre, par l'idée de lécriture comme promesse, par la notion de trace, d'arch-écriture, de force de loi, par la (lim)possibilité dupardon, la personnalité de linterlocution et d'autres cas où la déconstruction met en scène la justice. Les éléments de cette voie sui generis de Derrida sont décrits dans cette thèse. Lobjectif est de montrer que la déconstruction est intimement éthique et quelle inaugure un geste de lecture des textes, des concepts et des traditions qui ne se reste pas dans l'horizon de la vérité, mais se comprend par l'effort pour porter la justice sur la scène du monde, sur la scène de loeuvre. |
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Jacques Derrida e a ética: desconstrução como justiçaFilosofiaDerrida, Jacques, 1930-2004FilosofiaÉticaCette thèse examine le geste de pensée proposé par le travail philosophique de Jacques Derrida: la déconstruction. Elle se propose de montrer le contenu irrémédiablement éthique de la déconstruction et de la comprendre à partir de ce qui ne peut être un objet de déconstruction: la justice. Le lien entre l'éthique et la déconstruction, peut-être dissimulé par le refus de Derrida dinsérer son travail dans une méthode ou une discipline du corpus philosophique, a été explorée par Bernardo, Bensussan, Badleh, Critchley, Rogozinski, Duque-Estrada, Haddock-Lobo, Milesi, Llored, Potestà. Cette thèse veut montrer que la déconstruction ouvre une éthique de l'écriture définie comme espace à la fois éloigné de léthique comme discipline et portant toujours guidé par une relation avec la justice. Une éthique de la déconstruction est fortement hanté par la proximité théorique de Derrida avec Emmanuel Levinas, qui concerne un idiome philosophique et une réponse à la tradition, ainsi qu'une double dette: lhéritage hénoménologique-ontologique (et ses lacunes par rapport aux questions éthiques) et la «réponse» elle-même (la responsabilité d'une forme de devoir, en tant que justice antérieure au droit). Cette proximité, cepandant, ne diminue pas le caractère éthique inaugurale de la déconstruction: Derrida commence avec un traumatisme éthique lévinassien mais il emprunte ensuit un autre itinéraire, guidé par la pensée de tout autre, par l'idée de lécriture comme promesse, par la notion de trace, d'arch-écriture, de force de loi, par la (lim)possibilité dupardon, la personnalité de linterlocution et d'autres cas où la déconstruction met en scène la justice. Les éléments de cette voie sui generis de Derrida sont décrits dans cette thèse. Lobjectif est de montrer que la déconstruction est intimement éthique et quelle inaugure un geste de lecture des textes, des concepts et des traditions qui ne se reste pas dans l'horizon de la vérité, mais se comprend par l'effort pour porter la justice sur la scène du monde, sur la scène de loeuvre.Esta tese é um exame do gesto do pensamento proposto e elaborado pelo trabalho em filosofia de Jacques Derrida: a desconstrução. Ela procura mostrar o teor irremediavelmente ético da desconstrução e entendê-la a partir daquilo que não pode ser um objeto de desconstrução: a justiça. O elo entre ética e desconstrução, talvez problemático pela recusa de Derrida em entender seu trabalho como inserido em um método ou em uma disciplina do corpus filosófico, foi explorado desde os trabalhos de Bernardo, Bensussan, Badleh, Critchley, Rogozinski, Duque- Estrada, Haddock-Lobo, Milesi, Llored, Potestà. Esta tese procura mostrar que a desconstrução inaugura uma ética da escritura como um espaço ao mesmo tempo distante do que faz a ética como disciplina e guiada a todo tempo por uma relação com a justiça. Uma ética da desconstrução é assombrada fortemente pela proximidade teórica de Derrida com Emmanuel Levinas, no que toca a um idioma filosófico, a uma resposta à tradição, bem como a uma dívida em duas direções: uma dívida com a herança fenomenológico-ontológica e o que dela permaneceu faltoso em resposta às questões éticas, e uma dívida aliada à resposta mesma, senão à responsabilidade por uma forma do dever como justiça anterior ao direito. A proximidade, no entanto, não diminui o caráter eticamente inaugural da desconstrução: Derrida parte de uma ferida ética levinasiana porém segue por outra via guiada pelo pensamento do todo outro, pela ideia da escritura como promessa, pela noção de rastro, pela arqui-escrita de uma força da lei, pela (im)possibilidade do perdão, pela pessoalidade da interlocução e por outras instâncias onde a desconstrução traz à tona a justiça. Os elementos dessa via sui generis de Derrida são descritos nesta tese. O objetivo é mostrar como a desconstrução é intimamente ética e, assim, como ela inaugura um gesto de lida com textos, conceitos e tradições que não se baliza pelo horizonte da verdade mas pelo esforço em trazer a justiça à cena do mundo, à cena do texto.Universidade Federal de Minas GeraisUFMGHilan Nissior BensusanVirginia de Araujo FigueiredoRafael Haddock-LoboFilipe CeppasFernanda BernardoGabriela Lafeta Borges2019-08-10T05:59:53Z2019-08-10T05:59:53Z2016-06-22info:eu-repo/semantics/publishedVersioninfo:eu-repo/semantics/doctoralThesisapplication/pdfhttp://hdl.handle.net/1843/BUBD-ADCQMHinfo:eu-repo/semantics/openAccessporreponame:Repositório Institucional da UFMGinstname:Universidade Federal de Minas Gerais (UFMG)instacron:UFMG2019-11-14T14:06:17Zoai:repositorio.ufmg.br:1843/BUBD-ADCQMHRepositório InstitucionalPUBhttps://repositorio.ufmg.br/oairepositorio@ufmg.bropendoar:2019-11-14T14:06:17Repositório Institucional da UFMG - Universidade Federal de Minas Gerais (UFMG)false |
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