Os limites e as limitações da ciência : considerações sobre a autonomia dos pesquisadores brasileiros na Antártida

• Autor(a) principal: Lemmertz, Heloisa
• Data de Publicação: 2012
• Tipo de documento: Trabalho de conclusão de curso
• Idioma: por
• Título da fonte: Repositório Institucional da UFRGS
• Texto Completo: http://hdl.handle.net/10183/66992
• topic: Autonomie; Connaissance; Science; PROANTAR; Sociologia da ciência; Conhecimento; Pesquisadores; Antártica

Ce travail porte sur les limitations et les limites de l’actuelle production scientifique brésilienne, à partir de la considération d’un cas spécifique, les recherches réalisées en Antarctique dans le cadre du Programme Antarctique Brésilien – PROANTAR. Plus particulièrement, nous nous efforcerons de connaître et d’analyser les agents qui portent une influence sur la production scientifique antarctique. L’objectif principal, c’est de saisir le degré d’autonomie de PROANTAR à partir de l’identification des acteurs et des sphères de valeur qui sont cachés sous sa mise en place (des déterminations sociales) ainsi que les «porteurs des valeurs de la science», c’est-à-dire, la façon dont les scientifiques se positionnent face au profil des recherches motivées par le programme. Pour cela, il faut d’abord comprendre le cadre de création de PROANTAR, pour pouvoir analyser son influence dans les actuelles activités développées par les chercheurs dans ce lieu-là. Cette recherche s’inscrit dans le cadre d’une discussion parmi les plus centrales dans le monde contemporain, ce qui concerne le sens et les conditions de possibilité d’autonomie de la science. Pour réaliser cette investigation, nous chercherons appui à la théorie produite par des auteurs liés à la Sociologie de la Connaissance, qui analysent, par la plupart, la question des influences qui touchent la production de la connaissance. Le sujet est dans la production scientifique de plusieurs auteurs, depuis le classique Max Weber, par le concepte d’autonomie de sphères de valeur, suivi par Karl Mannheim qui soutient qu’il y a des intérêts qui sont en jeu dans la production de la science. Plus récemment, le thème est traité par Pierre Bourdieu par le concepte de champs, comme des microcosmes qui ont une logique propre d’action. Au-delà d’une large révision bibliographique à propôs du sujet, ce travail présente une analyse d’entrevues faites avec les chercheurs liés à PROANTAR et l’analyse de documents produits par les organismes responsables par le programme, ainsi que le matériel diffusé par les médias. Nous espérons que ce travail pourra être utile pour le projet pour la suivie de nouveaux chemins par PROANTAR, par un enregistrement historique du programme qui reprend son cadre de création, de la caractérisation de ses agents collaborateurs, et, surtout, de l’analyse faite sur les limites de la production scientifique de PROANTAR, ce qui éclaircie quelques aspects qui peuvent être modifiés à l’avenir.