Trilogia antropofágica [a educação como devoração]
Autor(a) principal: | |
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Data de Publicação: | 2008 |
Tipo de documento: | Tese |
Idioma: | por |
Título da fonte: | Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS |
Texto Completo: | http://hdl.handle.net/10183/13498 |
Resumo: | L´anthropophagie et le désir : tels sont les concepts autour desquels est tissée la trilogie qui compose le présent travail. Une combinaison d´éléments extemporains les plus dispersés - un mélange de cannibalisme rituel, de souveraineté du désir et d´anarchie couronnée - et qui s´unissent en laissant place au surgissement dans le temps et dans l´espace, d´une forme dévoratrice volontairement créatrice et impérieuse au sein de l´éducation. Une machinerie de la production désirante met en branle un mode de penser l´éducation comme un désir d´apprendre et comme une puissance de connaître. Elle s´oppose à l´apathie de l´apprentissage et à l´inertie du savoir. Une géographie nomade distribue des concepts, des personnages et des situations dans un labyrinthe de forces, d´appétits, de perversions, d´affabulations et de ruses. L´anthropophagie est le principe dévorateur et le leitmotiv de toute la création. Elle fait de ses propres limites un point d´intersection et de déséquilibre constant. La présente étude se nourrit des vestiges laissés par quelques uns de ses intercesseurs: Hobbes et ses travaux concernant le concept d´ « homi hominis lupus »; Nietzsche et ses analyses de la « moralité de l´habitude » ; Artaud et la « cruauté » inscrite dans les corps sans organes ; Agamben et la « sacralité » de la vie comme insigne des processus d´inclusion et d´exclusion de la vie politique ; Deleuze et Guattari et le champ du « désir » en tant que production machinique qui traverse les formations sociales. D´Hélagabal à Vendredi et à Macunaïma, les concepts se mêlent, se défont ou se refont avec une impétuosité dévorante. La trilogie qui suit peut être figurée ainsi : elle est premièrement une incursion dans l´acception primitive du concept d´anthropophagie, vue comme un mal invétéré de la nature humaine ; vient ensuite un usage impérial du mot, qui fait intervenir l´univers des rois et des dieux convertissant la cruauté en anarchie et en perversion ; suit finalement une acception moderne du concept, selon laquelle la dévoration d´Autrui est entendue comme la mise en perspective déformée et contraire à la dévoration de l´Autre considéré comme individu réel de la culture. Dans le teatrum anthropophagicum, la Cruauté se pose entre des forces qui s´entre-dévorent dans la lutte éternelle entre le bien et le mal. Avec rigueur et critique, la scène anthropophagique tupiniquim gagne du relief et de l´irrévérence. Sur elle, ce n´est pas seulement l´Européen et son modèle importé qui sont dévorés, mais aussi les mentors du mouvement et leur ethos de la nouvelle culture dite d´exportation. L´anthropophagie et le désir sont ainsi les points d´articulation d´une pensée où l´éducation, en se trouvant associée à la joie et au désir de recréation, veut éloigner les esprits gravitiques et amers qui voudraient l´empêcher de voler librement. |
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Costa, Gilcilene Dias daSilva, Tomaz Tadeu da2008-07-29T04:12:27Z2008http://hdl.handle.net/10183/13498000649013L´anthropophagie et le désir : tels sont les concepts autour desquels est tissée la trilogie qui compose le présent travail. Une combinaison d´éléments extemporains les plus dispersés - un mélange de cannibalisme rituel, de souveraineté du désir et d´anarchie couronnée - et qui s´unissent en laissant place au surgissement dans le temps et dans l´espace, d´une forme dévoratrice volontairement créatrice et impérieuse au sein de l´éducation. Une machinerie de la production désirante met en branle un mode de penser l´éducation comme un désir d´apprendre et comme une puissance de connaître. Elle s´oppose à l´apathie de l´apprentissage et à l´inertie du savoir. Une géographie nomade distribue des concepts, des personnages et des situations dans un labyrinthe de forces, d´appétits, de perversions, d´affabulations et de ruses. L´anthropophagie est le principe dévorateur et le leitmotiv de toute la création. Elle fait de ses propres limites un point d´intersection et de déséquilibre constant. La présente étude se nourrit des vestiges laissés par quelques uns de ses intercesseurs: Hobbes et ses travaux concernant le concept d´ « homi hominis lupus »; Nietzsche et ses analyses de la « moralité de l´habitude » ; Artaud et la « cruauté » inscrite dans les corps sans organes ; Agamben et la « sacralité » de la vie comme insigne des processus d´inclusion et d´exclusion de la vie politique ; Deleuze et Guattari et le champ du « désir » en tant que production machinique qui traverse les formations sociales. D´Hélagabal à Vendredi et à Macunaïma, les concepts se mêlent, se défont ou se refont avec une impétuosité dévorante. La trilogie qui suit peut être figurée ainsi : elle est premièrement une incursion dans l´acception primitive du concept d´anthropophagie, vue comme un mal invétéré de la nature humaine ; vient ensuite un usage impérial du mot, qui fait intervenir l´univers des rois et des dieux convertissant la cruauté en anarchie et en perversion ; suit finalement une acception moderne du concept, selon laquelle la dévoration d´Autrui est entendue comme la mise en perspective déformée et contraire à la dévoration de l´Autre considéré comme individu réel de la culture. Dans le teatrum anthropophagicum, la Cruauté se pose entre des forces qui s´entre-dévorent dans la lutte éternelle entre le bien et le mal. Avec rigueur et critique, la scène anthropophagique tupiniquim gagne du relief et de l´irrévérence. Sur elle, ce n´est pas seulement l´Européen et son modèle importé qui sont dévorés, mais aussi les mentors du mouvement et leur ethos de la nouvelle culture dite d´exportation. L´anthropophagie et le désir sont ainsi les points d´articulation d´une pensée où l´éducation, en se trouvant associée à la joie et au désir de recréation, veut éloigner les esprits gravitiques et amers qui voudraient l´empêcher de voler librement.Antropofagia e Desejo. É em torno desses conceitos que se tece a trilogia desta tese. Uma combinação de elementos extemporâneos os mais dispersos (um misto de canibalismo ritual, soberania do desejo e anarquia coroada), que se unem dando margem ao aparecimento, no tempo e no espaço, de uma força devoradora que se quer criadora e imperiosa na educação. Uma maquinaria da produção dese-jante, que põe em funcionamento um modo de pensar a educação como desejo de aprender e potência de saber, contrapondo-se a uma apatia de aprender e inércia de saber. Uma geografia nômade, que distribui conceitos, personagens e situações num labirinto de forças, apetites, perversões, fabulações e ardis. A antropofagia é o princípio devorador e mote de toda a criação. As análises se alimentam dos vestí-gios deixados por alguns de seus intercessores: Hobbes, e suas investidas no concei-to de homi hominis lupus; Nietzsche, e suas análises sobre a moralidade do costu-me; Artaud, e a crueldade que se inscreve nos corpos sem órgãos; Agamben, e a sacralidade da vida como insígnia dos processos de inclusão e exclusão da vida política; Deleuze e Guattari, e o campo do desejo como produção maquínica que atra-vessa as diferentes formações sociais. De Heliogábalo a Sexta-Feira a Macunaíma, os conceitos se mesclam, se desfazem ou se refazem, em ímpeto devorador. A trilo-gia pode ser delineada da seguinte forma: Primeiro, uma incursão no uso primitivo do conceito de antropofagia, como um mal inveterado da natureza humana. Em seguida, um uso imperial do conceito: o universo dos reis e dos deuses que conver-tem a crueldade em anarquia e perversão. Finalmente, um uso moderno do concei-to: a devoração de Outrem, um perspectivismo distorcido, contrário à devoração do Outro, indivíduo real da cultura. No theatrum anthropophagicum, destaque para o Teatro da Crueldade, armado entre forças que se entredevoram na eterna luta entre bem e mal. A cena antropofágica tupiniquim ganha relevo e irreverência, com rigor e crítica; nela, não é apenas o europeu que é devorado com o seu modelo de impor-tação, também os “mentores” do Movimento são devorados com o seu ethos da no-va cultura: cultura da exportação. Antropofagia e desejo são, portanto, os fios con-dutores de um pensar que se volta para a educação com alegria e desejo de recria-ção, procurando espantar os espíritos gravíticos e acabrunhados que a impedem de voar livremente.application/pdfporAnthropophagieDésirPhilosophieÉducationCultureAntropofagiaDesejoFilosofiaCulturaTrilogia antropofágica [a educação como devoração]info:eu-repo/semantics/publishedVersioninfo:eu-repo/semantics/doctoralThesisUniversidade Federal do Rio Grande do SulFaculdade de EducaçãoPrograma de Pós-Graduação em EducaçãoPorto Alegre, BR-RS2008doutoradoinfo:eu-repo/semantics/openAccessreponame:Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGSinstname:Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)instacron:UFRGSORIGINAL000649013.pdf000649013.pdfTexto completoapplication/pdf1008142http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/13498/1/000649013.pdf476be342260abb45dbe22e7a68ced87bMD51TEXT000649013.pdf.txt000649013.pdf.txtExtracted Texttext/plain450524http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/13498/2/000649013.pdf.txt63668854ce6d178098b30f5fbb3be34bMD52THUMBNAIL000649013.pdf.jpg000649013.pdf.jpgGenerated Thumbnailimage/jpeg991http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/13498/3/000649013.pdf.jpg5f50cd2681e67e049accb4745f9f4014MD5310183/134982018-10-17 09:35:46.081oai:www.lume.ufrgs.br:10183/13498Biblioteca Digital de Teses e Dissertaçõeshttps://lume.ufrgs.br/handle/10183/2PUBhttps://lume.ufrgs.br/oai/requestlume@ufrgs.br||lume@ufrgs.bropendoar:18532018-10-17T12:35:46Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS - Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)false |
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