"Juntas somos mais fortes" : o empoderamento de mulheres autoempreendedoras e a experiência do grupo Empreendedoras da Restinga

Detalhes bibliográficos
Autor(a) principal: Damion, Daniela
Data de Publicação: 2021
Tipo de documento: Dissertação
Idioma: por
Título da fonte: Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS
Texto Completo: http://hdl.handle.net/10183/226266
Resumo: Cette étude traite de la relation entre l'esprit d'entreprise et l'empowerment/l’autonomisation des femmes. Dans un contexte où la rationalité néolibérale (DARDOT; LAVAL, 2016) envahit tous les domaines de la vie, une rhétorique favorisant l'auto-entrepreneuriat se renforce. En encourageant l'insertion sur le marché du travail par l'entrepreneuriat, avec des politiques publiques comme la loi des microentrepreneurs individuels (MEI), l'État adopte ce que nous appelons des politiques de chômage. Dans le même temps, des institutions comme l'ONU et SEBRAE utilisent l'idée de «l'empowerment des femmes» pour encourager l'insertion des femmes sur le marché du travail grâce à l'auto-entreprenariat. Comme le voient les théoriciens féministes (SARDENBERG, 2009; FRASER, 2017; CORNWALL, 2018; BERTH, 2019), l'empowerment est un concept qui, en plus de ne pas porter de consensus, il est contesté, étant utilisé dans de nombreux cas de manière réductionniste lorsqu’il est lié uniquement à un biais économique. A partir de ce cadre théorique, la question de cette étude est de vérifier comment l'empowerment des femmes se construit à partir de l'auto-entrepreneuriat. Pour répondre à cette question, l'objet de cette étude est le groupe Empreendedoras da Restinga, situé à la périphérie de la ville de Porto Alegre-RS. A partir des significations que l'empowerment acquiert dans l'expérience de ces femmes, nous avons cherché à vérifier comment il se construit dans cette expérience d'auto-entrepreneuriat en réseau. Pour mener cette recherche, 13 entretiens semi-structurés en profondeur on été menées (GASKELL, 2008), ansi qu’une analyse des pages officielles du groupe sur les réseaux sociaux, dans une perspective d'analyse de contenu (BARDIN, 1977). Il a été conclu que l'empowerment de ces femmes se construit à travers l'articulation de facteurs multidimensionnels - cognitifs, subjectifs, politiques et économiques - qui sont associés à la fois à l'appartenance au groupe de femmes, ansi qu’à l'activité d'auto-entrepreneur. D'une part, ils s'autonomisent en devenant auto-entrepreneurs, puisque cette action passe par l'opportunité et le désir d'épanouissement professionnel. D'autre part, le sentiment d'empowerment se construit et se renforce également au sein de la dynamique du groupe, qui se présente comme un espace d'accompagnement des femmes et un outil de croissance professionnelle. Dans ce processus, il a également été constaté que la performance du groupe a généré des impacts positifs dans le quartier de Restinga, étant possible de parler d'une possible empowerment de cette communauté. Cette forme d'auto-entrepreneuriat en réseau, enfin, semble être configurée comme un contraste important avec la rhétorique entrepreneuriale et l'entrepreneuriat encouragé dans une perspective néolibérale.
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spelling Damion, DanielaRosenfield, Cinara Lerrer2021-08-28T04:29:55Z2021http://hdl.handle.net/10183/226266001130107Cette étude traite de la relation entre l'esprit d'entreprise et l'empowerment/l’autonomisation des femmes. Dans un contexte où la rationalité néolibérale (DARDOT; LAVAL, 2016) envahit tous les domaines de la vie, une rhétorique favorisant l'auto-entrepreneuriat se renforce. En encourageant l'insertion sur le marché du travail par l'entrepreneuriat, avec des politiques publiques comme la loi des microentrepreneurs individuels (MEI), l'État adopte ce que nous appelons des politiques de chômage. Dans le même temps, des institutions comme l'ONU et SEBRAE utilisent l'idée de «l'empowerment des femmes» pour encourager l'insertion des femmes sur le marché du travail grâce à l'auto-entreprenariat. Comme le voient les théoriciens féministes (SARDENBERG, 2009; FRASER, 2017; CORNWALL, 2018; BERTH, 2019), l'empowerment est un concept qui, en plus de ne pas porter de consensus, il est contesté, étant utilisé dans de nombreux cas de manière réductionniste lorsqu’il est lié uniquement à un biais économique. A partir de ce cadre théorique, la question de cette étude est de vérifier comment l'empowerment des femmes se construit à partir de l'auto-entrepreneuriat. Pour répondre à cette question, l'objet de cette étude est le groupe Empreendedoras da Restinga, situé à la périphérie de la ville de Porto Alegre-RS. A partir des significations que l'empowerment acquiert dans l'expérience de ces femmes, nous avons cherché à vérifier comment il se construit dans cette expérience d'auto-entrepreneuriat en réseau. Pour mener cette recherche, 13 entretiens semi-structurés en profondeur on été menées (GASKELL, 2008), ansi qu’une analyse des pages officielles du groupe sur les réseaux sociaux, dans une perspective d'analyse de contenu (BARDIN, 1977). Il a été conclu que l'empowerment de ces femmes se construit à travers l'articulation de facteurs multidimensionnels - cognitifs, subjectifs, politiques et économiques - qui sont associés à la fois à l'appartenance au groupe de femmes, ansi qu’à l'activité d'auto-entrepreneur. D'une part, ils s'autonomisent en devenant auto-entrepreneurs, puisque cette action passe par l'opportunité et le désir d'épanouissement professionnel. D'autre part, le sentiment d'empowerment se construit et se renforce également au sein de la dynamique du groupe, qui se présente comme un espace d'accompagnement des femmes et un outil de croissance professionnelle. Dans ce processus, il a également été constaté que la performance du groupe a généré des impacts positifs dans le quartier de Restinga, étant possible de parler d'une possible empowerment de cette communauté. Cette forme d'auto-entrepreneuriat en réseau, enfin, semble être configurée comme un contraste important avec la rhétorique entrepreneuriale et l'entrepreneuriat encouragé dans une perspective néolibérale.Este estudo trata da relação entre empreendedorismo e empoderamento de mulheres. Em um contexto no qual a racionalidade neoliberal (DARDOT; LAVAL, 2016) invade todos os âmbitos da vida, se fortalece uma retórica de fomento ao autoempreendedorismo. Ao incentivar a inserção no mercado de trabalho através do empreendedorismo, com políticas públicas como a Lei do MEI, o Estado adota o que denominamos de políticas de desemprego. Ao mesmo tempo, instituições como a ONU e o SEBRAE, se utilizam da ideia de "empoderamento feminino" para incentivar a inserção de mulheres no mercado de trabalho através do autoempreendedorismo. Do modo como teóricas feministas veem (SARDENBERG, 2009; FRASER, 2017; CORNWALL, 2018; BERTH, 2019), empoderamento é um conceito que, além de não carregar consensos, está em disputa, sendo utilizado em muitos casos de forma reducionista ao se vincular apenas a um viés econômico. A partir deste quadro teórico, a questão deste estudo é verificar de que forma o empoderamento de mulheres se constrói a partir do autoempreendedorismo. Para responder a esta questão, o objeto deste estudo é o grupo Empreendedoras da Restinga, situado na periferia da cidade de Porto Alegre-RS. A partir dos significados que empoderamento adquire na vivência destas mulheres, buscou-se verificar como ele se constrói nesta experiência de autoempreendedorismo em rede. Para conduzir esta investigação, foram realizadas 13 entrevistas semiestruturadas em profundidade (GASKELL, 2008) e análise das páginas oficiais do grupo em redes sociais, a partir da perspectiva da análise de conteúdo (BARDIN, 1977). Concluiu-se que o empoderamento para estas mulheres se constrói através da articulação de fatores multidimensionais — cognitivo, subjetivo, político e econômico — que se associam tanto ao pertencimento ao grupo de mulheres, quanto à atividade como autoempreendedora. Por um lado, elas se empoderam ao tornarem-se autoempreendedoras, uma vez que esta ação se dá por oportunidade e desejo de realização profissional. De outro, o sentimento de empoderamento também é construído e fortalecido dentro da dinâmica do grupo que se apresenta como um espaço de apoio entre mulheres e ferramenta para seu crescimento profissional. Neste processo, constatou-se, também, que a atuação do grupo gerou impactos positivos no bairro Restinga, sendo possível falarmos de um possível empoderamento desta comunidade. Esta forma de autoempreendedorismo em rede, por fim, pareceu configurar-se como uma contraposição importante à retórica empreendedora e ao empreendedorismo fomentado dentro de uma perspectiva neoliberal.This study deals with the relationship between entrepreneurship and women's empowerment. In a context in which neoliberal rationality (DARDOT; LAVAL, 2016) invades all areas of life, a rhetoric that fosters self-entrepreneurship is strengthened. By encouraging the insertion in the labor market through entrepreneurship, by public policies such as the Individual Microentrepreneur (MEI) law, the State adopts what we call un-employment policies. At the same time, institutions such as the UN and SEBRAE use the idea of "female empowerment" to encourage the insertion of women in the labor market through self-entrepreneurship. As feminist theorists see it (SARDENBERG, 2009; FRASER, 2017; CORNWALL, 2018; BERTH, 2019), empowerment is a concept that, in addition to not carrying consensus, it is in dispute and being used in many cases in a reductionist way when linked only to an economic bias. From this theoretical framework, the question of this study is to verify how the empowerment of women is built from self-entrepreneurship. To answer this question, the object of this study is the group called Empreendedoras da Restinga, located on the outskirts of the city of Porto Alegre-RS. Based on the meanings that empowerment acquires in these women’s experience, we sought to verify how it is built in this network self-entrepreneurship experience. To conduct this research, 13 in-depth semi-structured interviews were conducted (GASKELL, 2008), as well as the analysis of the group's official pages on social networks, from the perspective of content analysis (BARDIN, 1977). It was concluded that empowerment for these women is built through the articulation of multidimensional factors - cognitive, subjective, political and economic - that are associated as with belonging to a women group, as with the activity as a self-entrepreneur. On the one hand, they empower themselves by becoming self-entrepreneurs, since this action takes place through opportunity and the desire for professional fulfillment. On the other hand, the feeling of empowerment is also built and strengthened within the dynamics of the group, which presents itself as a space of support among women and a tool for their professional growth. In this process, it was also observed that the group's performance generated positive impacts in Restinga neighborhood, being possible to talk about a possible empowerment of this community. This form of network self-entrepreneurship, finally, seemed to be configured as an important contrast to entrepreneurial rhetoric and to entrepreneurship fostered within a neoliberal perspective.application/pdfporEmpowermentEmpowerment des femmesEntrepreneuriatJustice socialeNéolibéralismeEmpoderamento femininoMulheresEmpreendedorismoJustiça socialNeoliberalismoEmpowermentWomen empowermentEntrepreneurshipSocial justiceNeoliberalism"Juntas somos mais fortes" : o empoderamento de mulheres autoempreendedoras e a experiência do grupo Empreendedoras da Restingainfo:eu-repo/semantics/publishedVersioninfo:eu-repo/semantics/masterThesisUniversidade Federal do Rio Grande do SulInstituto de Filosofia e Ciências HumanasPrograma de Pós-Graduação em SociologiaPorto Alegre, BR-RS2021mestradoinfo:eu-repo/semantics/openAccessreponame:Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGSinstname:Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)instacron:UFRGSTEXT001130107.pdf.txt001130107.pdf.txtExtracted Texttext/plain273629http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/226266/2/001130107.pdf.txtd052c2301568c83f02731510f0bb7857MD52ORIGINAL001130107.pdfTexto completoapplication/pdf2183399http://www.lume.ufrgs.br/bitstream/10183/226266/1/001130107.pdfd1f33c36e84eee1a146e8f007227283aMD5110183/2262662021-09-19 04:26:21.371741oai:www.lume.ufrgs.br:10183/226266Biblioteca Digital de Teses e Dissertaçõeshttps://lume.ufrgs.br/handle/10183/2PUBhttps://lume.ufrgs.br/oai/requestlume@ufrgs.br||lume@ufrgs.bropendoar:18532021-09-19T07:26:21Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS - Universidade Federal do Rio Grande do Sul (UFRGS)false
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