Gilbert Simondon e a comunicação maquínica

• Autor(a) principal: Rocha Pereira, Demétrio Jorge
• Data de Publicação: 2021
• Tipo de documento: Tese
• Idioma: por
• Título da fonte: Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS
• Texto Completo: http://hdl.handle.net/10183/230852
• topic: Communication,; Simondon; Machine; Théâtre; Sémiotique; Semiótica; Comunicação; Simondon, Gilbert, 1924-1989

La thèse déploie un concept de communication encore implicite dans la philosophie de Gilbert Simondon (1924-1989). La communication se trouve dans la partie la plus intime de la thèse de Simonon sur l'individuation, c'est-à-dire l'accomplissement d'un passage continu entre des ordres inégaux de réalité, comme entre le pré-individuel et l'individué, la matière et la forme, le hasard et le sens. La communication s'étonne comme un intervalle théâtral qui fausse à la fois le dualisme et engage des disparates. Du Cours sur la communication, daté de 1970-1971 et publié seulement en 2010, trois niveaux de communication machinique sont extraits: un niveau écologique, un niveau éthologique et un niveau psychologique. Dans sa matérialité pré-individuelle, la machine communicante serait un vide surpeuplé de mouvements potentiels; dans sa dureté factuelle, il impliquerait des rencontres entre des mouvements incompatibles; pour la concrétisation continue des rencontres, elle détendrait un effet lumineux qui rend compte de ce que Simondon appelle symbole. L'articulation d'un niveau à un autre serait transductive, pour ce que nous appelons transductif l’inconscient communicationnel en dispersion indéfinie. Pour que la communication atteigne une logique, la transduction doit aussi coexister en simultanéité divergente avec un mouvement compréhensif, la modulation. Les trois niveaux communicants se traduisent par trois plans de modulation, pour des machines qui distribuent à chaque fois des qualités, des compositions, des concepts. Considérant un flux transductif, une coupe modulante et une découpe analytique, la démodulation est suggérée comme méthode pour cartographier les schémas distributifs d'une machine communicante. La découpe démodulant saturerait au moins trois seuils de la machine: les seuils d'arythmie, d'aperception et d'assignificance. Il se veut un post-scriptum pour traduire, à partir de l'approche simondonienne, des expériences créatives qui, en saturant des seuils d'assignificance, traçaient des plans de pures différentielles moléculaires, des plans pour une communication à venir.