La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000
Autor(a) principal: | |
---|---|
Data de Publicação: | 2021 |
Tipo de documento: | Dissertação |
Idioma: | fra |
Título da fonte: | Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) |
Texto Completo: | http://hdl.handle.net/10174/31698 |
Resumo: | L’arrivée du prêt-à-porter, en France, dans les années 1960 révolutionne le monde de la mode et change pour toujours les systèmes de production de la mode et du luxe. Pendant les décennies qui suivent, la demande croît et les industriels cherchent à produire toujours plus à des coûts moindres. Ce modèle est à son paroxysme avec l’adhésion de la Chine à l’Organisation Mondial du Commerce en 2001. Les marques de mode produisent leurs, toujours plus nombreuses, collections dans des pays émergents. De nombreuses marques de luxe ont recours à ces méthodes ce qui conduit à une désindustrialisation de la France et à une mise en danger de certains savoir-faire considérés comme trop onéreux et plus assez compétitifs face à la concurrence internationale. Au tournant du XXème siècle, nombre d’artisans de la mode et du luxe peinent à transmettre leur savoir-faire dont leurs clients se sont désintéressés et dont les jeunes générations ne voient aucun avenir. Le développement de la protection du patrimoine industriel et le travail de sauvegarde des savoir-faire et de lieux de production vont permettre un revalorisation de la production « Made-in-France » issue d’une tradition centenaire. Ce travail étudie comment ces savoir-faire se retrouvent depuis une petite vingtaine d’années denouveau « à la mode ». Qu’il s’agisse de marques de luxe, ici Hermès, ou d’initiative de petits producteurs indépendants, ici les agriculteurs des plantes à parfums de Grasse, le combat est le même : sauvegarder, valoriser, transmettre et pérenniser l’économie de savoir-faire d’excellence; The reindustrilization of luxury production in France since the early 2000s - Abstract: The arrival of ready-to-wear in France in the 1960s revolutionized the world of fashion and forever changed production systems. In the decades that followed, demand grew and industrialists sought to produce more and more at lower costs.This model is at its peak with the accession of China to the World Trade Organization in 2001. All brands together produce their ever-increasing collections in emerging countries.Many luxury brands use these methods, which leads to the deindustrialisation of France and the endangerment of certain know-how considered to be too expensive and more competitive in the face of international competition. At the turn of the 20th century, many fashion and luxury artisans struggled to pass on their know-how, which their customers had lost interest in and whose younger generations saw no future. The development of the protection of industrial heritage and the safeguarding of know-how and production sites will allow a revaluation of the «Made-in-France» production resulting from a centenary tradition. This work explores how this know-how has been “fashionable” for the past 20 years or so. Whether it is luxury brands, here Hermès, or the initiative of small independent producers, here the farmers of the Grasse perfume plants, the fight is the same: to safeguard, value, transmit and sustain the economy of know-how of excellence. |
id |
RCAP_5f2532f2146783917b27f160c1917aac |
---|---|
oai_identifier_str |
oai:dspace.uevora.pt:10174/31698 |
network_acronym_str |
RCAP |
network_name_str |
Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) |
repository_id_str |
7160 |
spelling |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000The reindustrialization of luxury in France since the early 2000sLuxeProductionSavoir-faireHermèsGrasseLuxuryProductionKnow-howHermèsGrasseL’arrivée du prêt-à-porter, en France, dans les années 1960 révolutionne le monde de la mode et change pour toujours les systèmes de production de la mode et du luxe. Pendant les décennies qui suivent, la demande croît et les industriels cherchent à produire toujours plus à des coûts moindres. Ce modèle est à son paroxysme avec l’adhésion de la Chine à l’Organisation Mondial du Commerce en 2001. Les marques de mode produisent leurs, toujours plus nombreuses, collections dans des pays émergents. De nombreuses marques de luxe ont recours à ces méthodes ce qui conduit à une désindustrialisation de la France et à une mise en danger de certains savoir-faire considérés comme trop onéreux et plus assez compétitifs face à la concurrence internationale. Au tournant du XXème siècle, nombre d’artisans de la mode et du luxe peinent à transmettre leur savoir-faire dont leurs clients se sont désintéressés et dont les jeunes générations ne voient aucun avenir. Le développement de la protection du patrimoine industriel et le travail de sauvegarde des savoir-faire et de lieux de production vont permettre un revalorisation de la production « Made-in-France » issue d’une tradition centenaire. Ce travail étudie comment ces savoir-faire se retrouvent depuis une petite vingtaine d’années denouveau « à la mode ». Qu’il s’agisse de marques de luxe, ici Hermès, ou d’initiative de petits producteurs indépendants, ici les agriculteurs des plantes à parfums de Grasse, le combat est le même : sauvegarder, valoriser, transmettre et pérenniser l’économie de savoir-faire d’excellence; The reindustrilization of luxury production in France since the early 2000s - Abstract: The arrival of ready-to-wear in France in the 1960s revolutionized the world of fashion and forever changed production systems. In the decades that followed, demand grew and industrialists sought to produce more and more at lower costs.This model is at its peak with the accession of China to the World Trade Organization in 2001. All brands together produce their ever-increasing collections in emerging countries.Many luxury brands use these methods, which leads to the deindustrialisation of France and the endangerment of certain know-how considered to be too expensive and more competitive in the face of international competition. At the turn of the 20th century, many fashion and luxury artisans struggled to pass on their know-how, which their customers had lost interest in and whose younger generations saw no future. The development of the protection of industrial heritage and the safeguarding of know-how and production sites will allow a revaluation of the «Made-in-France» production resulting from a centenary tradition. This work explores how this know-how has been “fashionable” for the past 20 years or so. Whether it is luxury brands, here Hermès, or the initiative of small independent producers, here the farmers of the Grasse perfume plants, the fight is the same: to safeguard, value, transmit and sustain the economy of know-how of excellence.Universidade de Évora2022-04-04T15:40:14Z2022-04-042021-09-13T00:00:00Zinfo:eu-repo/semantics/publishedVersioninfo:eu-repo/semantics/masterThesishttp://hdl.handle.net/10174/31698http://hdl.handle.net/10174/31698TID:202941710fraDepartamento de Históriam46756@alunos.uevora.pt735Aziosmanoff, Jeanne Lili Alcidiainfo:eu-repo/semantics/openAccessreponame:Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos)instname:Agência para a Sociedade do Conhecimento (UMIC) - FCT - Sociedade da Informaçãoinstacron:RCAAP2024-01-03T19:31:39Zoai:dspace.uevora.pt:10174/31698Portal AgregadorONGhttps://www.rcaap.pt/oai/openaireopendoar:71602024-03-20T01:20:51.335321Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) - Agência para a Sociedade do Conhecimento (UMIC) - FCT - Sociedade da Informaçãofalse |
dc.title.none.fl_str_mv |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 The reindustrialization of luxury in France since the early 2000s |
title |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 |
spellingShingle |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 Aziosmanoff, Jeanne Lili Alcidia Luxe Production Savoir-faire Hermès Grasse Luxury Production Know-how Hermès Grasse |
title_short |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 |
title_full |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 |
title_fullStr |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 |
title_full_unstemmed |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 |
title_sort |
La réindustrialisation du luxe en France depuis le debut des années 2000 |
author |
Aziosmanoff, Jeanne Lili Alcidia |
author_facet |
Aziosmanoff, Jeanne Lili Alcidia |
author_role |
author |
dc.contributor.author.fl_str_mv |
Aziosmanoff, Jeanne Lili Alcidia |
dc.subject.por.fl_str_mv |
Luxe Production Savoir-faire Hermès Grasse Luxury Production Know-how Hermès Grasse |
topic |
Luxe Production Savoir-faire Hermès Grasse Luxury Production Know-how Hermès Grasse |
description |
L’arrivée du prêt-à-porter, en France, dans les années 1960 révolutionne le monde de la mode et change pour toujours les systèmes de production de la mode et du luxe. Pendant les décennies qui suivent, la demande croît et les industriels cherchent à produire toujours plus à des coûts moindres. Ce modèle est à son paroxysme avec l’adhésion de la Chine à l’Organisation Mondial du Commerce en 2001. Les marques de mode produisent leurs, toujours plus nombreuses, collections dans des pays émergents. De nombreuses marques de luxe ont recours à ces méthodes ce qui conduit à une désindustrialisation de la France et à une mise en danger de certains savoir-faire considérés comme trop onéreux et plus assez compétitifs face à la concurrence internationale. Au tournant du XXème siècle, nombre d’artisans de la mode et du luxe peinent à transmettre leur savoir-faire dont leurs clients se sont désintéressés et dont les jeunes générations ne voient aucun avenir. Le développement de la protection du patrimoine industriel et le travail de sauvegarde des savoir-faire et de lieux de production vont permettre un revalorisation de la production « Made-in-France » issue d’une tradition centenaire. Ce travail étudie comment ces savoir-faire se retrouvent depuis une petite vingtaine d’années denouveau « à la mode ». Qu’il s’agisse de marques de luxe, ici Hermès, ou d’initiative de petits producteurs indépendants, ici les agriculteurs des plantes à parfums de Grasse, le combat est le même : sauvegarder, valoriser, transmettre et pérenniser l’économie de savoir-faire d’excellence; The reindustrilization of luxury production in France since the early 2000s - Abstract: The arrival of ready-to-wear in France in the 1960s revolutionized the world of fashion and forever changed production systems. In the decades that followed, demand grew and industrialists sought to produce more and more at lower costs.This model is at its peak with the accession of China to the World Trade Organization in 2001. All brands together produce their ever-increasing collections in emerging countries.Many luxury brands use these methods, which leads to the deindustrialisation of France and the endangerment of certain know-how considered to be too expensive and more competitive in the face of international competition. At the turn of the 20th century, many fashion and luxury artisans struggled to pass on their know-how, which their customers had lost interest in and whose younger generations saw no future. The development of the protection of industrial heritage and the safeguarding of know-how and production sites will allow a revaluation of the «Made-in-France» production resulting from a centenary tradition. This work explores how this know-how has been “fashionable” for the past 20 years or so. Whether it is luxury brands, here Hermès, or the initiative of small independent producers, here the farmers of the Grasse perfume plants, the fight is the same: to safeguard, value, transmit and sustain the economy of know-how of excellence. |
publishDate |
2021 |
dc.date.none.fl_str_mv |
2021-09-13T00:00:00Z 2022-04-04T15:40:14Z 2022-04-04 |
dc.type.status.fl_str_mv |
info:eu-repo/semantics/publishedVersion |
dc.type.driver.fl_str_mv |
info:eu-repo/semantics/masterThesis |
format |
masterThesis |
status_str |
publishedVersion |
dc.identifier.uri.fl_str_mv |
http://hdl.handle.net/10174/31698 http://hdl.handle.net/10174/31698 TID:202941710 |
url |
http://hdl.handle.net/10174/31698 |
identifier_str_mv |
TID:202941710 |
dc.language.iso.fl_str_mv |
fra |
language |
fra |
dc.relation.none.fl_str_mv |
Departamento de História m46756@alunos.uevora.pt 735 |
dc.rights.driver.fl_str_mv |
info:eu-repo/semantics/openAccess |
eu_rights_str_mv |
openAccess |
dc.publisher.none.fl_str_mv |
Universidade de Évora |
publisher.none.fl_str_mv |
Universidade de Évora |
dc.source.none.fl_str_mv |
reponame:Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) instname:Agência para a Sociedade do Conhecimento (UMIC) - FCT - Sociedade da Informação instacron:RCAAP |
instname_str |
Agência para a Sociedade do Conhecimento (UMIC) - FCT - Sociedade da Informação |
instacron_str |
RCAAP |
institution |
RCAAP |
reponame_str |
Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) |
collection |
Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) |
repository.name.fl_str_mv |
Repositório Científico de Acesso Aberto de Portugal (Repositórios Cientìficos) - Agência para a Sociedade do Conhecimento (UMIC) - FCT - Sociedade da Informação |
repository.mail.fl_str_mv |
|
_version_ |
1799136689668489216 |