Reprimarisation sans industrialisation, une crise structurelle au Brésil/ Reprimarization without industrialization, a structural crisis in Brazil
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Data de Publicação: | 2016 |
Tipo de documento: | Artigo |
Idioma: | por |
Título da fonte: | Argumentum (Vitória) |
Texto Completo: | https://periodicos.ufes.br/argumentum/article/view/12478 |
Resumo: | La profonde crise que le Brésil connait dès 2015 n’est pas seulement économique mais également politique pour trois raisons. La première vient du mensonge originel de la campagne électorale en 2014. Déniant la crise qui pointait, Dilma Rousseff a construit sa campagne électorale sur une dénonciation virulente du néolibéralisme de son adversaire pour appliquer, dès son entrée en fonction pour le second mandat, la politique de son adversaire…sans même une parenthèse où elle aurait pu décider quelques mesures correspondant à ses promesses. La seconde est la force de la crise et de ses conséquences sociales. La troisième est la corruption révélée avec force par le scandale de la Pétrobras (dit du lava jato) touchant l’ensemble des partis politiques et de hauts responsables de ces partis dont quelques uns du Parti des travailleurs (PT). La crédibilité politique, et derrière la légitimité de la présidente nouvellement réélue chute immédiatement et se situe à un niveau extrêmement faible. Cette crise politique provoque un déchirement à l’intérieur du PT, des difficultés croissantes de maintenir la coalition pour pouvoir gouverner, des majorités introuvables dans les chambres qui rendent peu cohérentes les décisions prises, quelle que soit leur orientation parfois. A un déficit de légitimité s’ajoute ainsi un déficit de rationalité. Au final, les mesures libérales décidées perdent de leur cohérence, aggravant une crise qu’elles engendrent. Au Brésil, la crise est donc à la fois une économique et une crise politique, l’une |
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Reprimarisation sans industrialisation, une crise structurelle au Brésil/ Reprimarization without industrialization, a structural crisis in BrazilLa profonde crise que le Brésil connait dès 2015 n’est pas seulement économique mais également politique pour trois raisons. La première vient du mensonge originel de la campagne électorale en 2014. Déniant la crise qui pointait, Dilma Rousseff a construit sa campagne électorale sur une dénonciation virulente du néolibéralisme de son adversaire pour appliquer, dès son entrée en fonction pour le second mandat, la politique de son adversaire…sans même une parenthèse où elle aurait pu décider quelques mesures correspondant à ses promesses. La seconde est la force de la crise et de ses conséquences sociales. La troisième est la corruption révélée avec force par le scandale de la Pétrobras (dit du lava jato) touchant l’ensemble des partis politiques et de hauts responsables de ces partis dont quelques uns du Parti des travailleurs (PT). La crédibilité politique, et derrière la légitimité de la présidente nouvellement réélue chute immédiatement et se situe à un niveau extrêmement faible. Cette crise politique provoque un déchirement à l’intérieur du PT, des difficultés croissantes de maintenir la coalition pour pouvoir gouverner, des majorités introuvables dans les chambres qui rendent peu cohérentes les décisions prises, quelle que soit leur orientation parfois. A un déficit de légitimité s’ajoute ainsi un déficit de rationalité. Au final, les mesures libérales décidées perdent de leur cohérence, aggravant une crise qu’elles engendrent. Au Brésil, la crise est donc à la fois une économique et une crise politique, l’unePrograma de Pós-Graduação em Política Social da UFES2016-09-01info:eu-repo/semantics/articleinfo:eu-repo/semantics/publishedVersionapplication/pdfhttps://periodicos.ufes.br/argumentum/article/view/1247810.18315/argumentum.v8i2.12478Argumentum; v. 8 n. 2 (2016): A Política de Assistência Social no Brasil; 114-126Argumentum; Vol. 8 No. 2 (2016): A Política de Assistência Social no Brasil; 114-1262176-957510.18315/argumentum.v8i2reponame:Argumentum (Vitória)instname:Universidade Federal do Espírito Santo (UFES)instacron:UFESporhttps://periodicos.ufes.br/argumentum/article/view/12478/9952Copyright (c) 2016 Argumentuminfo:eu-repo/semantics/openAccessSalama, Pierre2017-12-29T10:38:34Zoai:periodicos.ufes.br:article/12478Revistahttp://periodicos.ufes.br/argumentumPUBhttps://periodicos.ufes.br/argumentum/oairevistaargumentum@ufes.br2176-95752176-9575opendoar:2017-12-29T10:38:34Argumentum (Vitória) - Universidade Federal do Espírito Santo (UFES)false |
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