Entre curimbós e revoadas: a dimensão educativa de práticas culturais de jovens da Amazônia paraense

• Autor(a) principal: SILVA, Cristiane Rodrigues
• Data de Publicação: 2013
• Tipo de documento: Dissertação
• Idioma: por
• Título da fonte: Repositório Institucional da UFPA
• Texto Completo: http://repositorio.ufpa.br/jspui/handle/2011/4472
• topic: CNPQ::CIENCIAS HUMANAS::EDUCACAO::FUNDAMENTOS DA EDUCACAO::ANTROPOLOGIA EDUCACIONAL; Prática cultural; Identidade cultural; Cultura popular; Adolescentes; Ilha de Caratateua - PA; Pará - Estado; Amazônia brasileira

Cette étude enquête sur les pratiques culturelles vécues par des jeunes de l’île de Caratateua-Pa, qui appartiennent aux groupes culturels « Cordão de Pássaro Colibri » et « Parafolclórico Tucuxi ». De façon générale, le but est d’analyser au travers de la recherche qualitative de type ethnographique la dimension éducative de ces pratiques culturelles, visant la compréhension de leurs sens et significations éducatives vers la construction des identités, savoirs et réseaux de sociabilités. Pour arriver à notre but, nous avons établi comme objectifs spécifiques : tracer le profil sociologique, culturel et économique des jeunes impliqués dans les pratiques culturelles, pour savoir comment et quelles connaissances les jeunes de l’île de Caratateua construisent dans leurs réseaux de sociabilité vécues dans les pratiques culturelles, en décrivant comment ces systèmes prennent un sens éducatif, en cherchant, aussi, à comprendre ces pratiques culturelles et la construction de l’identité des jeunes. Les questions qui ont guidé ce travail ont été : Quelles pratiques culturelles sont construites par les jeunes participants du « Cordão de Pássaro Colibri » et « Parafolclórico Tucuxi » de l’île de Caratateua-Pa ? Quelle est la dimension éducative de ces pratiques ? Comment ces pratiques culturelles éducatives agissent dans la construction de l’identité et sociabilité de ces jeunes ? Du côté méthodologique, nous avons développé l’étude à partir de l’approche qualitative, en utilisant des méthodes et techniques de la recherche ethnographique, en réalisant l’observation avec des registres in loco dans un cahier de bord, et nous nous sommes servis aussi d’outils audio-visuels. Nous avons aussi appliqué un formulaire pour obtenir des données socio-économique-culturelles, et des interviews semi-structurés et ouverts. Du côté théorique, notre base est la bibliographie produite par des chercheurs dans le domaine de la jeunesse, culture, culture populaire et éducation comme culture. Ont participé comme sujets enquêtés de cette recherche 20 jeunes et aussi des coordinateurs des groupes. Parmi les jeunes interviewés, 11 ont été des femmes et 09 des hommes et tous âgés entre 15 et 29 ans, la majorité inscrite dans l’enseignement Fondamental et Moyen. Les résultats ont montré que ces jeunes (garçons et filles), dans leur totalité habitent quelques années dans cette île, dont la majorité sont célibataires et quelques uns se sont déclarés ethniquement d’origine indigène et noire et pratiquants de religions de racines africaines, comme l’Umbanda. Nous avons pu constater que les jeunes participants des groupes enquêtés, insérés dans un univers de symboles, sont motivés à participer et à valoriser des pratiques culturelles « juninas »1, telles comme : « cordão de pássaro », « quadrilha », « carimbó », « boi-bumbá » et d’autres manifestations populaires typiquement amazoniennes. Tout cela développe un sentiment d’appartenance du sujet ou du groupe avec le lieu de vivre, cela veut dire que, l’espace/territoire donne la possibilité à ces jeunes de la construction d’une trame de sociabilité enracinée dans le lieu qui défini leur identité culturelle. Les groupes dans la vie de ces jeunes, ont une très grande importance dans la production de connaissances diverses, dans la formation de valeurs et dans l’exercice des relations affectives qui développent la solidarité, le dialogue et la responsabilité collective. La musique, la danse, la dramaturgie qui les groupes culturels développent, au delà de construire chez ces jeunes des capacités, habilités et compétences liées à la culture populaire, créent aussi une connaissance en partenariat avec l’affectif et permettent un partage collectif très particulier, et exercent un effet éducatif durable parmi les membres du groupe.