Vila, vilões e vileiros : a geografia da violência urbana na obra Os supridores de José Falero

• Autor(a) principal: Menezes, Ana Paula da Silva
• Data de Publicação: 2022
• Tipo de documento: Trabalho de conclusão de curso
• Idioma: por
• Título da fonte: Repositório Institucional da UFRGS
• Texto Completo: http://hdl.handle.net/10183/255193
• topic: Littérature margino-périphérique; Territoire; Les Fournisseurs; Subjectivité; Análise literária; Literatura marginal; Subjetividade na literatura; Violência na literatura

L'objectif principal de cette étude est de porter un regard critique sur l'oeuvre Os Supridores de José Falero afin de comprendre comment le territoire, en tant qu'espace existentiel, est approprié dans le roman pour la construction identitaire des sujets périphériques. C'est-à-dire que j'analyse comment l'espace géographique, imprégné de violence urbaine et d'inégalités sociales, agit dans la construction de l'identité et de la subjectivité des sujets marginalisés. Pour cela, il a fallu passer par des connaissances en géographie et en critique littéraire pour contempler les notions de territoire, de territorialité et de littérature Margino-Périphérique, de marginalité et de violence. En conséquence, l'étude cherche à reconnaître le langage comme un outil de domination sociale et comment l'auteur s'approprie le langage comme une forme d'insoumission et de pouvoir pour comprendre l'oralité comme une forme de résistance sociale ; De plus, j'essaie de défendre l'espace périphérique comme un espace existentiel et pas seulement géographique, mettant ainsi en évidence l'humanisation des sujets marginaux à travers la littérature. De cette façon, comme référence théorique pour la consolidation des idées exposées, j'utilise le géographe Milton Santos comme référence, un grand spécialiste du territoire comme espace d'utilisation, allant au-delà de la simple valeur quantitative de la terre, mais en son usage symbolique dans la construction de l'individu. Et j'ai aussi considéré José Falero comme une référence, car, en plus de l'écriture littéraire, c'est un penseur. Son écriture sert à donner voix à ses malaises, ses réflexions et sa façon de voir le monde ; ainsi, José pense à lui et au monde à partir de ses productions. De plus, pour la critique de la littérature marginale-périphérique, j'utilise comme contribution les études des chercheuses Regina Dalcastagnè et Érica Peçanha do Nascimento. Au final, on retrouve le potentiel de la littérature comme outil d'humanisation des corps marginalisés, ainsi que la reconnaissance de l'espace périphérique comme espace existentiel qui déchire les limites imposées par la géographie technique, c'est-à-dire se transmuer dans l'espace qui permet la formation intersubjective et identitaire de ses sujets.