Análise sociológica do romance 'Terras do sem fim'

• Autor(a) principal: Azeddine, Gicélia Lima
• Data de Publicação: 1985
• Tipo de documento: Dissertação
• Idioma: por
• Título da fonte: Repositório Institucional do FGV (FGV Repositório Digital)
• Texto Completo: http://hdl.handle.net/10438/8950
• topic: Educação; Amado, Jorge - Terras do sem fim - Crítica e interpretação

L'objet de ce travail est une analyse sociologique du roman de Jorge Amado: 'Terre Violente ». Nous sommes partis de l'idée que l'oeuvre d'art n'est pas seulement le reflet de la réalité mais q'elle est capable de reproduire un moment précis de cette réalité et de le saisir dans toute sa complexité malgré spécificité. Au cours de notre analyse nous avons donc essaye de capter le principe structurel qui régit l'univers romanesque de cet ouvrage et de montrer comment se fait la transposition du plan réel au plan de la fiction. Dans 'Terre Violente', il nous semble que les rapports qui s'établissent entre les personnages de même que leurs destinées sont essentiellement conditionnés par le principe de l'autoritarisme et de la 'filouterie'. Au début' du siècle, dans le milieu des grands planteurs de cacao, les 'colonels', grands propriétaires terriens, exercent leur domination par la violence ou les procédures illégales. Mais pour donner libre cours à leur ambition et satisfaire leurs désirs personnels, ils doivent recourir aux représentants des groupes intermédiaires (avocats, médécins, fonctionnaires, journalistes, etc.).Ces derniers, d'origine urbaine, jouissent d'une 'formation plus élevée et detiennent le 'savoir', atouts qu'ils exploitent pour obtenir ã la fois argent, prestige social et réputation en échange de leur soumission et de leur loyauté aux 'colonels'. Comme dans la vie réelle, on trouve en toile de fond, travailleurs agricoles et gens humbles sous la botte des 'colonels' et dont le poids qui vivent politique et l'influence sur les événements sont insignifiants. Pour comprendre cette structure sociale fondée sur la réalité de Bahia, nous avons pris comme point de départ l'étude de la société brésilienne sous la Première République que en analysant ses aspects économique, politique et social. Nous avons également cherché à montrer comment la formation et l'expérience de l'auteur lui d’appréhender cette réalité, sans qu'on puisse considérer celles-ci comme uniques garants de ont permis toutefois la fidélité de l'oeuvre, laquelle, en dernier ressort, est le fruit de la sensibilité et du travail créateur de 'écrivain.