Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote
Autor(a) principal: | |
---|---|
Data de Publicação: | 2001 |
Tipo de documento: | Artigo |
Idioma: | fra |
Título da fonte: | Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) |
Texto Completo: | https://revista.classica.org.br/classica/article/view/486 |
Resumo: | Aristote considère que, au sein des preuves morales, la preuve par le caractère est la plus adaptée au discours politique tandis que celle cherchant à exciter les passions des auditeurs est plus adaptée au discours judiciaire. Cette preuve (pistis), qui a pour fin de faire paraître l'orateur d'une certaine qualité, rend la harangue plus noble que le plaidoyer. Mais en ce qui concerne les preuves logiques, le plaidoyer a l'avantage du fait que, portant sur le passé, il peut user d'enthymèmes. La harangue, portant sur I'avenir, use des exemples (paradeigmata), qui sont de deux types: les exemples historiques, qui devraient être les plus forts, ou les fables et paraboles, auxquelles l'orateur a recours car l'histoire est souvent muette. C'est cette utilisation des fables qui est ici interrogée: il ne faut en user que si l'on sait apercevoir les ressemblances, trait qui caractérise celui qui sait faire des métaphores. |
id |
SBEC_c46eac9ade44a17a57c22f00d54e5140 |
---|---|
oai_identifier_str |
oai:ojs.emnuvens.com.br:article/486 |
network_acronym_str |
SBEC |
network_name_str |
Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) |
repository_id_str |
|
spelling |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'AristoteAristoterhétoriquediscours politiquepreuvesmétaphores.Aristote considère que, au sein des preuves morales, la preuve par le caractère est la plus adaptée au discours politique tandis que celle cherchant à exciter les passions des auditeurs est plus adaptée au discours judiciaire. Cette preuve (pistis), qui a pour fin de faire paraître l'orateur d'une certaine qualité, rend la harangue plus noble que le plaidoyer. Mais en ce qui concerne les preuves logiques, le plaidoyer a l'avantage du fait que, portant sur le passé, il peut user d'enthymèmes. La harangue, portant sur I'avenir, use des exemples (paradeigmata), qui sont de deux types: les exemples historiques, qui devraient être les plus forts, ou les fables et paraboles, auxquelles l'orateur a recours car l'histoire est souvent muette. C'est cette utilisation des fables qui est ici interrogée: il ne faut en user que si l'on sait apercevoir les ressemblances, trait qui caractérise celui qui sait faire des métaphores.Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC)2001-12-01info:eu-repo/semantics/articleinfo:eu-repo/semantics/publishedVersionapplication/pdfhttps://revista.classica.org.br/classica/article/view/48610.24277/classica.v13i13/14.486Classica; Vol. 13 No. 13/14 (2001): (2000-2001); 233-240Classica - Revista Brasileira de Estudos Clássicos; v. 13 n. 13/14 (2001): (2000-2001); 233-2402176-64360103-431610.24277/classica.v13i13/14reponame:Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online)instname:Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC)instacron:SBECfrahttps://revista.classica.org.br/classica/article/view/486/424Copyright (c) 2018 Jean-Louis Labarrièreinfo:eu-repo/semantics/openAccessLabarrière, Jean-Louis2018-02-09T23:51:33Zoai:ojs.emnuvens.com.br:article/486Revistahttps://revista.classica.org.br/classicaPUBhttps://revista.classica.org.br/classica/oaieditor@classica.org.br||revistaclassica@classica.org.br2176-64360103-4316opendoar:2018-02-09T23:51:33Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) - Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC)false |
dc.title.none.fl_str_mv |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
title |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
spellingShingle |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote Labarrière, Jean-Louis Aristote rhétorique discours politique preuves métaphores. |
title_short |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
title_full |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
title_fullStr |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
title_full_unstemmed |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
title_sort |
Fables et métaphores comme arguments logiques du discours politique dans la Rhétorique d'Aristote |
author |
Labarrière, Jean-Louis |
author_facet |
Labarrière, Jean-Louis |
author_role |
author |
dc.contributor.author.fl_str_mv |
Labarrière, Jean-Louis |
dc.subject.por.fl_str_mv |
Aristote rhétorique discours politique preuves métaphores. |
topic |
Aristote rhétorique discours politique preuves métaphores. |
description |
Aristote considère que, au sein des preuves morales, la preuve par le caractère est la plus adaptée au discours politique tandis que celle cherchant à exciter les passions des auditeurs est plus adaptée au discours judiciaire. Cette preuve (pistis), qui a pour fin de faire paraître l'orateur d'une certaine qualité, rend la harangue plus noble que le plaidoyer. Mais en ce qui concerne les preuves logiques, le plaidoyer a l'avantage du fait que, portant sur le passé, il peut user d'enthymèmes. La harangue, portant sur I'avenir, use des exemples (paradeigmata), qui sont de deux types: les exemples historiques, qui devraient être les plus forts, ou les fables et paraboles, auxquelles l'orateur a recours car l'histoire est souvent muette. C'est cette utilisation des fables qui est ici interrogée: il ne faut en user que si l'on sait apercevoir les ressemblances, trait qui caractérise celui qui sait faire des métaphores. |
publishDate |
2001 |
dc.date.none.fl_str_mv |
2001-12-01 |
dc.type.driver.fl_str_mv |
info:eu-repo/semantics/article info:eu-repo/semantics/publishedVersion |
format |
article |
status_str |
publishedVersion |
dc.identifier.uri.fl_str_mv |
https://revista.classica.org.br/classica/article/view/486 10.24277/classica.v13i13/14.486 |
url |
https://revista.classica.org.br/classica/article/view/486 |
identifier_str_mv |
10.24277/classica.v13i13/14.486 |
dc.language.iso.fl_str_mv |
fra |
language |
fra |
dc.relation.none.fl_str_mv |
https://revista.classica.org.br/classica/article/view/486/424 |
dc.rights.driver.fl_str_mv |
Copyright (c) 2018 Jean-Louis Labarrière info:eu-repo/semantics/openAccess |
rights_invalid_str_mv |
Copyright (c) 2018 Jean-Louis Labarrière |
eu_rights_str_mv |
openAccess |
dc.format.none.fl_str_mv |
application/pdf |
dc.publisher.none.fl_str_mv |
Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC) |
publisher.none.fl_str_mv |
Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC) |
dc.source.none.fl_str_mv |
Classica; Vol. 13 No. 13/14 (2001): (2000-2001); 233-240 Classica - Revista Brasileira de Estudos Clássicos; v. 13 n. 13/14 (2001): (2000-2001); 233-240 2176-6436 0103-4316 10.24277/classica.v13i13/14 reponame:Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) instname:Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC) instacron:SBEC |
instname_str |
Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC) |
instacron_str |
SBEC |
institution |
SBEC |
reponame_str |
Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) |
collection |
Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) |
repository.name.fl_str_mv |
Classica (Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos. Online) - Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos (SBEC) |
repository.mail.fl_str_mv |
editor@classica.org.br||revistaclassica@classica.org.br |
_version_ |
1797239838306467840 |